QUI SOMMES-NOUS | NOS VILLAGES
Les premières mentions du nom de Séry, remontent en 1248 avec Seryacum, puis en 1257 avec
Seriacum. Le village sera ensuite régulièrement connu et écrit sous les noms de Séri ou Céry, pour
devenir ensuite Séry en Valois, avant de prendre son appellation récente de Séry-Magneval à la fin du
19ème siècle.
En 1790, après la Révolution française, le village compte 147 habitants, avec 61 maisons.
En 1830,il compte 225 habitants, (dont 85 savent lire et écrire), et 70 maisons (dont 45
en toit de chaume et 25 en tuile ou ardoise).
Aujourd’hui nous sommes un peu moins de 300 habitants, dans une centaine de foyers.
Notre commune est traversée par la vallée de Sainte-Marie (affluent principal de la rivière Automne,
qui se jette dans l’Oise à Verberie).
Séry était l’un des fiefs principaux relevant du château de Crépy en Valois.
Thibault dit de Séry, en était seigneur au quatorzième siècle par son mariage avec Marie de Vez. Il
mourut en 1557 et fut inhumé à Vez. Sous Gérard-le-borgne son successeur, le château qui était
vaste et fortifié fut ruiné par la Jacquerie de 1558.
Jean Le Fusiller, chanoine et chantre de Saint-Thomas de Crépy, l’un des officiers du duc d'0rléans, eut
ensuite cette terre que ses descendants conservèrent intacte jusqu’au début du 16ème siècle.
Elle fut alors partagée entre les cinq filles de Guillaume Le Fusiller, mort sans héritier mâle.
En 1562, Jean Seroux de Compiègne, et Antoine Thibault de Varenval purent réunir en deux parts les
dépendances de l’ancienne seigneurie.
La part de Seroux vint par alliance à Henri de Charmolue auquel Henri IV accorda au mois de janvier
1591 des lettres de noblesse, avec la charge de lieutenant-général du baillage de Noyon, en
récompense de ses services.
L'autre moitié fut conservée par les descendants du sieur de Varenval. Charles Thibault lieutenant
particulier au baillage de Crépy, en était le seigneur en 1627. Elle fut vendue en 1708 à Jules
Néret receveur des tailles à Crépy.
Puis Séry fut acquis à la fin du dix-huitième siècle par Mr Delahante moyennant cinq cent mille francs.
Le château rebâti après la jacquerie, puis tombé en ruines, fut reconstruit dans un goût « moderne »
vers 1752.
La cure dédiée sous l'invocation de saint Pierre et de saint Michel, était sous l’autorité de l'évêque de
Senlis. Elle comprenait également, dans son étendue, la commune de Glaignes.
La nef de l’église est moderne, ainsi que le clocher reconstruit dans le goût roman.
Cette église, sise à mi-côte, a été réparée en 1825 au moyen des dons de soixante-huit souscripteurs,
dont les noms sont écrits sur un mur de la nef.
Plus récemment, en 1859, le village fit parler de lui. Dans les friches de la côte de Baillibelle
(actuellement nommé Baybelle) à moins d’un kilomètre de Séry, lors de travaux d’excavation dans les
tourbières, on découvrit une cavité remplie d'un nombre considérable de squelettes
rangés par couches, alternant avec des pierres plates, le tout mêlé de sable dans lequel on trouva des
ossements brûlés, du charbon, des poteries grossières noires et rouges et quelques armes
en silex. Cet ossuaire, évidemment celtique, ne fut jamais valorisé et les restes furent dispersés. Cela
témoigne malgré tout de l’ancienneté de la présence humaine sur le territoire.
Magneval, (Maigneval, Moineval, Mengnival, voire Mennevallis en 1201), hameau de quarante feux, se trouve dans la vallée au nord de Séry et lui est rattaché.
Il y avait une chapelle qui n'existe plus.
Le Village de Séry-Magneval disposait encore à la fin du 19ème siècle, en termes d’«Industries» de 3
Moulins à eau, (il y en avait 42 dans la Vallée de l’Automne avant l’arrivée de l’électricité !) de deux
carrières, d’une briqueterie, d’un four à chaux, de 2 lavoirs.
On y faisait pousser de la vigne (environ 1ha), et tous les commerces étaient présents (maréchal
ferrant, épiceries, cafés, restaurants et dancing…)
Aujourd’hui Séry Magneval ne dispose plus de ces commerces, ni de café. L’école a été fermée en
2018, les enfants vont à l’école sur Crépy en Valois. L’église a été entièrement restaurée et offre aux
visiteurs de superbes vestiges du 12ème siècle et suivants…
Les habitants profitent du cadre verdoyant de la Vallée de la Sainte Marie, de sa nature et de sa
tranquillité. Ils partent travailler pour la majorité, sur Paris, Roissy et Villepinte
Il est à noter que notre village a hébergé 2 célébrités, un dessinateur-scénariste-humoriste de bandes
dessinées, Jo Valle (auteur de Lili l’Espiègle entre autres qu’il a créé en 1909 avec André Vallet). Il est
décédé en 1949 et enterré au cimetière du village.
Egalement Pierre Brice (Pierre-Louis le Bris, décédé en 2015 à 86 ans), acteur breton qui a fait
longtemps chaviré l’Allemagne où il a fait sa carrière. Il a incarné le célèbre Apache de la série
Winnetou à la TV et au cinéma allemands, et a également joué en Italien et en espagnol, mais n’a
jamais pu percer en France.
Entre Villers-Cotterêts et Verberie, sur la route départementale 123 qui longe la petite rivière Automne, s'étire la commune d’Orrouy, sur le coteau de la vallée de l’Automne. Elle fait partie du canton de Crépy en Valois et est rattachée à la Communauté de communes du pays de Valois.
Les habitants du village sont nommés Oratoriens (le mot provient du latin oratorium qui veut dire oratoire, petite chapelle, lieu où l’on peut prier). Sur la plaine, en haut du village, le hameau de Champlieu (commune d’Orrouy) est situé à l’orée de la forêt de Compiègne.
Les habitants ont longtemps vécu de l’agriculture et des ressources de la forêt. Il y eut quelques petites entreprises : constructions métalliques, parpaings et planchers béton, champignonnières. Aujourd’hui il ne reste plus que quatre exploitations agricoles. L’essentiel de l’emploi se trouve à Roissy, Paris, Compiègne.
Quelques lieux remarquables s’offrent au visiteur. On peut y admirer :
A ce jour, ce qui reste des blocs sculptés et vasques sont visibles aux musée Vivenel à Compiègne. Autrefois conservés sur le site, ils ont subi de nombreux vols et détériorations. Le site se visite toute l’année en accès libre.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page de Wikipédia qui s’avère assez complète mais également ce site sur les lieux insolites.
Glaignes est un village fort ancien. Son nom est dérivé d’un mot celte signifiant « rive, rivage ou ruisseau ».
On a découvert, lors de la construction du château, entre 1876 et 1880, le squelette d’une femme, dont l’existence remonte probablement à 5000 ans avant J.C. Dès le 12ème siècle, on connaît avec certitude l’existence d’un château à Glaignes.
En effet, le roi Philippe Auguste désirant renforcer la place forte de Crépy-en-Valois, fit ériger plusieurs châteaux aux alentours de cette ville déjà d’une importance stratégique : Béthisy-Saint-Pierre, Montépilloy, Verberie et Glaignes.
La seigneurie a appartenu d’abord à une famille qui en portait le nom : Jean de Glaignes, Chevalier et Seigneur dans les années 1240.
Jusqu’en 1762, après de nombreux partage, ventes et apport en dot de la seigneurie, Monsieur de Beaurains de Montmort, nouvel acquéreur de Glaignes, Capitaine au régiment de Penthièvre, obtint en 1764, l’érection de sa terre de Glaignes en comté.
Le dernier seigneur fut Antoine-Claude de Beaurains, comte de Glaignes, c’était en 1789.
Le village fut tour à tour fort peuplé, puis ruiné durant les guerres des XVème et XVIème siècles qui dévastèrent toute la région.
L’agriculture et la viticulture tinrent une grande place dans la vie économique du village. Sur les coteaux exposés à l’ouest, la culture de la vigne fut florissante. Les pièces de terre
s’appellent encore aujourd’hui « Les Grandes Vignes » ou « La Vigne Blanche ». Le vin était alors expédié à Paris par des barges qui descendaient l’Oise au départ de Verberie.
Nous pouvons retracer plus précisément l’histoire de Glaignes à partir du 18ème siècle, avec le début de l’industrialisation.
Depuis le Moyen-Age et jusqu’au 19ème siècle, une cinquantaine de moulins aux fonctions diverses furent en activité dans la Vallée de l’Automne. La rivière, la Sainte-Marie,
aménagée au fil des ans par la main de l’homme, fournissait l’énergie nécessaire pour faire fonctionner 4 grands moulins sur le territoire de la commune. Le Moulin à blé existe toujours sur la Place Beaumarais.
Le moulin à huile fut transformé en papeterie. La production de papiers de diverses
qualités dont certaines étaient fort prisées, (40 tonnes/an), était acheminée vers Paris. La papeterie employait alors une centaine de personnes, hommes, femmes et enfants, qui travaillaient 300 jours par an.
Le papier produit était d’excellente qualité. En 1849, après la faillite de la papeterie, Charles Meryon, célèbre graveur en eaux fortes, fit l’acquisition du dernier stock de papier de Glaignes;
papier sur lequel il exécuta ses nombreuses oeuvres aujourd’hui exposées dans plusieurs villes du monde entier (Chicago, Toronto, Séville, et plus particulièrement au musée du papier de Hobart (Tasmanie).
En 1841, la Commune acquit une maison afin d’y créer une école.
En 1843, la commune s’étend sur une superficie de 540 hectares dont seulement 11 hectares sont constitués de places,
rues, chemins et propriétés bâties. De 1876 à 1880 un nouveau château est construit, celui de la famille de Chézelles pour y goûter un art de vivre très lié aux plaisirs de la chasse.
L’architecte Samson dirigea les travaux, ainsi que la construction des châteaux de Tracy le Val et du Francport. Le parc fût dessiné par Varé, celui-là même à qui l’on doit le Bois de Boulogne.
En haut du domaine, en bordure de la plaine de Rocquemont se trouvent la Maison du garde où l’on élevait des faisans, et le chenil (propriétés privées).
Le vieux château fût démoli en 1880, pour laisser place en 1886, sur ses fondations mêmes, à ce magnifique édifice que l’on appela longtemps « Les Communs », et qui étaient en fait les écuries du château.
Le chemin de fer n’arriva qu’en 1882. Il fut d’abord voué à l’écoulement du charbon
(ligne de Boves). Le trafic des voyageurs modifia considérablement les conditions de vie à Glaignes et aux alentours.
Chaque jour, cinq trains s’arrêtaient à la gare d’Orrouy-Glaignes. Le café de la gare était très fréquenté, mais depuis que les trains ne s’y arrêtent plus, depuis 1939, il est devenu une maison d’habitation.
Durant la seconde guerre mondiale le château fut occupé et saccagé par l’armée allemande. Les américains l’occupèrent ensuite, sans ménagement, eux non plus.
En 1973, Henri de Bertier de Sauvigny vendit le château à la Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Grâce à eux, Glaignes est connu de par le monde entier.
Ils nous ont quittés en 2006 pour s’installer à Paris intra-muros. Le château est désormais une propriété privée.
Le village de Glaignes, dont la population avait atteint jusqu’à 450 personnes, a connu plusieurs commerces où des artisans exerçaient leur art :
maréchal-ferrant, sabotier, menuisier, vigneron, cordonnier, maçon, charron, mécanicien, brossier, couvreur. Mais on retiendra sa boulangerie, connue depuis 1817, qui ferma définitivement ses portes
tout début 2018, en laissant une trace dans l’histoire, celle d’avoir confectionné la plus grande tarte de l’Oise en 1980, tarte confectionnée par Guy Gressier et son équipe,
qui mesurait 2,50 mètres de diamètre, et avait nécessité 80 kg de pommes.
Malgré la fermeture de tous ses commerces, les nombreuses associations de Glaignes se mobilisent afin que la vie ne s’écoule pas ici comme un long fleuve tranquille. Elles sont toutes soutenues activement
par un conseil municipal bienveillant :
L’origine du nom du village trouverait ses racines à l’époque merovingienne. Pendant très longtemps, deux orthographes «Gilocourt» et «Gillocourt» ont cohabité, et ce n’est qu’après une consultation des riverains que le nom GILOCOURT avec un seul «L» l’a emporté.
Ses habitants, au nombre de 665 se nomment les Gilocourtois.
Le château fortifié qui dominait la vallée de l’Automne a complètement disparu. Seul le nom de l’endroit où il se trouvait perdure, Pierrefitte.
L’église St Martin est la seule église de la vallée à posséder un clocher en bois. En effet, en 1793 sous la terreur, l’église fut dévastée et le clocher s’écroula. Il fût reconstruit alors en bois, provoquant la fureur du seigneur de l’époque.
De nos jours, Gilocourt et son hameau Bellival forment un charmant petit village dont les habitants apprécient le calme et la proximité de la forêt de Compiègne.
L’économie locale se réduit au fil des années. La dernière fermeture en décembre 2019 a été celle des Serres de Gilocourt, où de nombreux habitants des environs venaient chercher leurs fleurs et légumes. L’usine Drucker, depuis 1885, subsiste à travers la fabrication de meubles artisanaux, en rotin et cannage, célèbres dans le monde entier. Elle équipe, grâce à ses 27 salariés en 2017, la grande majorité des terrasses de bars, brasseries et restaurants.
Il y a quelques années, Gilocourt s’est trouvé sous les feux des projecteurs avec la découverte, lors de travaux de restauration, de plusieurs niches cachées dans les murs de l’église contenant des poteries mais aussi des crânes humains et équins. Même si l’énigme, quant à la signification ou l’utilité de ces niches, demeure, l’association avec des poteries aux fonctions acoustiques peut laisser penser que les crânes étaient destinés à l’amélioration de l'acoustique de l’église.
Les premières mentions du nom de Séry, remontent en 1248 avec Seryacum, puis en 1257 avec
Seriacum. Le village sera ensuite régulièrement connu et écrit sous les noms de Séri ou Céry, pour
devenir ensuite Séry en Valois, avant de prendre son appellation récente de Séry-Magneval à la fin du
19ème siècle.
En 1790, après la Révolution française, le village compte 147 habitants, avec 61 maisons.
En 1830,il compte 225 habitants, (dont 85 savent lire et écrire), et 70 maisons (dont 45
en toit de chaume et 25 en tuile ou ardoise).
Aujourd’hui nous sommes un peu moins de 300 habitants, dans une centaine de foyers.
Notre commune est traversée par la vallée de Sainte-Marie (affluent principal de la rivière Automne,
qui se jette dans l’Oise à Verberie).
Séry était l’un des fiefs principaux relevant du château de Crépy en Valois.
Thibault dit de Séry, en était seigneur au quatorzième siècle par son mariage avec Marie de Vez. Il
mourut en 1557 et fut inhumé à Vez. Sous Gérard-le-borgne son successeur, le château qui était
vaste et fortifié fut ruiné par la Jacquerie de 1558.
Jean Le Fusiller, chanoine et chantre de Saint-Thomas de Crépy, l’un des officiers du duc d'0rléans, eut
ensuite cette terre que ses descendants conservèrent intacte jusqu’au début du 16ème siècle.
Elle fut alors partagée entre les cinq filles de Guillaume Le Fusiller, mort sans héritier mâle.
En 1562, Jean Seroux de Compiègne, et Antoine Thibault de Varenval purent réunir en deux parts les
dépendances de l’ancienne seigneurie.
La part de Seroux vint par alliance à Henri de Charmolue auquel Henri IV accorda au mois de janvier
1591 des lettres de noblesse, avec la charge de lieutenant-général du baillage de Noyon, en
récompense de ses services.
L'autre moitié fut conservée par les descendants du sieur de Varenval. Charles Thibault lieutenant
particulier au baillage de Crépy, en était le seigneur en 1627. Elle fut vendue en 1708 à Jules
Néret receveur des tailles à Crépy.
Puis Séry fut acquis à la fin du dix-huitième siècle par Mr Delahante moyennant cinq cent mille francs.
Le château rebâti après la jacquerie, puis tombé en ruines, fut reconstruit dans un goût « moderne »
vers 1752.
La cure dédiée sous l'invocation de saint Pierre et de saint Michel, était sous l’autorité de l'évêque de
Senlis. Elle comprenait également, dans son étendue, la commune de Glaignes.
La nef de l’église est moderne, ainsi que le clocher reconstruit dans le goût roman.
Cette église, sise à mi-côte, a été réparée en 1825 au moyen des dons de soixante-huit souscripteurs,
dont les noms sont écrits sur un mur de la nef.
Plus récemment, en 1859, le village fit parler de lui. Dans les friches de la côte de Baillibelle
(actuellement nommé Baybelle) à moins d’un kilomètre de Séry, lors de travaux d’excavation dans les
tourbières, on découvrit une cavité remplie d'un nombre considérable de squelettes
rangés par couches, alternant avec des pierres plates, le tout mêlé de sable dans lequel on trouva des
ossements brûlés, du charbon, des poteries grossières noires et rouges et quelques armes
en silex. Cet ossuaire, évidemment celtique, ne fut jamais valorisé et les restes furent dispersés. Cela
témoigne malgré tout de l’ancienneté de la présence humaine sur le territoire.
Magneval, (Maigneval, Moineval, Mengnival, voire Mennevallis en 1201), hameau de quarante feux, se trouve dans la vallée au nord de Séry et lui est rattaché.
Il y avait une chapelle qui n'existe plus.
Le Village de Séry-Magneval disposait encore à la fin du 19ème siècle, en termes d’«Industries» de 3
Moulins à eau, (il y en avait 42 dans la Vallée de l’Automne avant l’arrivée de l’électricité !) de deux
carrières, d’une briqueterie, d’un four à chaux, de 2 lavoirs.
On y faisait pousser de la vigne (environ 1ha), et tous les commerces étaient présents (maréchal
ferrant, épiceries, cafés, restaurants et dancing…)
Aujourd’hui Séry Magneval ne dispose plus de ces commerces, ni de café. L’école a été fermée en
2018, les enfants vont à l’école sur Crépy en Valois. L’église a été entièrement restaurée et offre aux
visiteurs de superbes vestiges du 12ème siècle et suivants…
Les habitants profitent du cadre verdoyant de la Vallée de la Sainte Marie, de sa nature et de sa
tranquillité. Ils partent travailler pour la majorité, sur Paris, Roissy et Villepinte
Il est à noter que notre village a hébergé 2 célébrités, un dessinateur-scénariste-humoriste de bandes
dessinées, Jo Valle (auteur de Lili l’Espiègle entre autres qu’il a créé en 1909 avec André Vallet). Il est
décédé en 1949 et enterré au cimetière du village.
Egalement Pierre Brice (Pierre-Louis le Bris, décédé en 2015 à 86 ans), acteur breton qui a fait
longtemps chaviré l’Allemagne où il a fait sa carrière. Il a incarné le célèbre Apache de la série
Winnetou à la TV et au cinéma allemands, et a également joué en Italien et en espagnol, mais n’a
jamais pu percer en France.
Un Peu d’histoire…
Le monastère de Morienval était autrefois un des plus puissants du Valois. Il possédait plusieurs moulins, des bois et avait des droits en forêt de Compiègne. L'établissement avait à sa tête une abbesse nommée par le roi : c'était un monastère royal.
Au IXe siècle, on frappe de la monnaie au nom du village, ce qui laisse penser qu'il y avait un marché.
Le nom de Morienval pourrait provenir de Morini Vallis. Morini est le nom d'une peuplade celte du Nord-Ouest de la Gaule que César évoquait souvent. En 1858, à Longueil-Sainte-Marie (60), un trésor de 33 statères de type « Morini » était mis au jour. En 1944, 15 autres pièces identiques étaient retrouvées à Largny-sur-Automne (02). Or Longueil, Morienval et Largny se trouvent sur une ligne droite qui s'incline d'ouest en est. Les Morini sont passés par le Valois et la vallée de l'Automne, au cours de leur retraite vers le Nord de la Gaule, après leur défaite devant les troupes romaines. S'ils ont semé des statères dans leur hâte, ce nom pourrait évoquer le lieu où quelques Morinis se seraient établis, mais pourquoi pas le lieu où une grande partie d'entre eux auraient été décimés.
Les habitants de Morienval, petit village de Picardie, ont participé au tournage du téléfilm Maigret à l'école (1971) avec Jean Richard. On y voit l'Abbaye Notre-Dame de Morienval.
Les monuments
Morienval compte deux monuments historiques sur son territoire, dont l'un est situé en forêt de Compiègne et à cheval sur la commune voisine de Pierrefonds.
Un peu d’histoire…
Au début du règne de Louis VII (1422 à 1461), dame Mathilde, abbesse de l’abbaye de Morienval, obtient le rattachement de l’église de Béthancourt à son monastère.
En 1649, sous la Fronde et alors que le duel est interdit par le Roi, deux seigneurs s’affrontent à Glaignes pour une querelle de chasse. Afin d’éviter l’excommunication, ils sont enterrés discrètement de nuit : l’un de suite à Glaignes, et l’autre, après avoir survécu 8 jours à ses blessures, sous l’autel de l’église Béthancourt.
En 1825, notre commune est réunie avec celle de Gillocourt (avec 2 l à l’époque), mais sur ordonnance royale de Louis-Philippe en date du 26 avril 1835, les deux villages retrouvent leur indépendance.
En 1831, Béthancourt compte 58 habitations, l’école primaire compte 30 élèves et le nombre de Béthancourtois sachant lire et écrire est de 61 sur environ 180.
En 1832, une grave crise de choléra sévit dans la vallée de l’Automne où elle causera plus de 700 morts. Très bizarrement, Béthancourt fût totalement épargné.
En 1840, Béthancourt compte 187 habitants et plus de 7 hectares de vigne cultivés sur son territoire.
En 1850, le hameau du Waru est rattaché à Béthancourt par une loi du 13 avril.
La limite entre la commune de Béthancourt et celle de Gilocourt est déterminée par la rivière “L'Automne”.
Le 3 août 1921, la commune se nomme Béthancourt-en-Valois au lieu de Béthancourt.
Les monuments :
Ses habitants sont appelés les Rusciens et les Rusciennes. La commune s'étend sur 9,8 km² et compte 206 habitants depuis le dernier recensement de la population. La Rivière l'Automne est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Russy-Bémont. Un peu d’histoire… La commune de Russy-Bémont est issue de la fusion en 1825 des communes de Russy et de "Besmont". Cette dernière comprenait alors le territoire de Vaumoise, ancienne commune qui a été reconstituée en 1832. Antérieurement, la paroisse Saint-Laurent de Bémont appartenait au diocèse de Senlis et la paroisse Saint-Maur de Russy au diocèse de Soissons. Cette dernière n'était d'ailleurs à l'origine qu'une simple chapelle de la paroisse Saint-Martin du village de Montigny-le-Sec, disparu au cours du 17e siècle, mais dont Russy n'était alors qu'un hameau. De cet ancien village de Montigny ne subsistent aujourd'hui, sur la butte de Montigny (152 m d'altitude, à l'ouest de la commune), que le château de Montigny et les ruines d'une chapelle. Au 14e siècle existait à Bémont un manoir de l'évêque de Senlis dont on peut encore deviner les traces dans certains ornements architecturaux de la ferme de Bémont. Monument historique Russy-Bémont ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire :
Les habitants de Feigneux sont appelés les « Fénilois ». Feigneux et Morcourt, sont séparés de 3 kilomètres, ils furent réunis en 1825. Le ruisseau de Morcourt, affluent de la rivière Automne, traverse Morcourt. Un Peu d’histoire… L’existence d’une grotte témoigne de la présence de la présence humaine sur le site 2500 ans avant J.C. Les coteaux de Feigneux et Morcourt étaient couverts de vignobles. Ces villages possédaient leur propre pressoir. Mais l’exploitation des vignes décline dès le 14ème siècle où Feigneux, qui n’avait pas de château fortifié, fut détruit au tout début de la guerre de Cent Ans. Son église, détruite au trois quarts, fut reconstruite à partir de 1530. L’agriculture croit et finit par occuper toute la place. Au 18ème siècle, on trouve encore la trace de la vigne au travers de contestations de dîmages. La vigne n’est presque plus mentionnée au 19ème siècle. Au milieu du 18e siècle, le net durcissement de la répression de la mendicité et du vagabondage, entraîne la création de plusieurs dépôts, dont le « poste » de Feigneux, appelé aussi corps de garde ou prison, dans le quel on enfermait l’errant interpellé. En 1853, une souscription volontaire des habitants permet à Feigneux d’avoir sa propre compagnie de pompiers. L’équipe comprend vingt six hommes équipés, dotés d’uniformes, avec tambour et clairons. Le groupe est dissous en 1958, après plus d’un siècle d’existence. Pendant l'occupation allemande, dans la nuit du 28 au 29 juin 1944, un bombardier anglais Halifax qui revenait d'un raid sur la gare de triage de Metz fut abattu dans le ciel de Feigneux par un chasseur de nuit allemand. L'avion s'écrasa à la garenne de Morcourt, à quelques kilomètres de Feigneux. À son bord, 7 membres d'équipage périrent. Ils furent inhumés dans le cimetière de Feigneux. De nos jours, Feigneux s'illustre par son dynamisme sur le plan culturel et social. En effet, grâce, entre autres à sa MJC, le village possède un rayonnement local significatif pour une si petite commune, qui passe en outre par l'organisation de Cafés citoyens , de spectacles divers et variés, de brocantes, et du festival Jours de fête. Les monuments
Fresnoy la Rivière est une située à 75 km au nord- est de Paris. Elle est constituée d’un bourg, Fresnoy et de deux hameaux, Vattier-Voisin et Pondron.
Le nom de Fresnoy a été attesté sous les formes de Fresneium en 1253, Fresnetum, Fresnellum ad ripariam, Frenellum ad Althonam, Fresnellum la rivière en 1494, Frenellum in riparia en 1510, Frenolium in riparia en 1512, Fresnellum, Frasnedum puis Fresnoy-sur-Automne.
Vattier-Voisin est mentionné sous les formes Wastin-Voisin en 1207, puis Vautier-Voisin .
Pondron sous les formes : Pons de Rount en 1133, Pons rotundus en 1163, Pons de Roune en 1207, Pons de Roont en 1219, Pondront, Pontdront, Ponderont, Pons(le(rond, Pons-rond, Pons-de-Rosne, Pont-de-Roasne.
En 1790, Fresnoy et Pondron constituent deux communes distinctes : Fresnoy compte alors 273 habitants, Pondron 112 habitants.
En 1825, par Ordonnance Royale, Pondron est rattaché à Fresnoy, le nouveau village compte alors 425 habitants.
La première moitié du XIX siècle est une période de forte croissance : le village atteint 596 habitants, vivant de la terre pour la plupart. Le terroir est alors exploité au maximum, les premières photos montrent la vallée de l’Automne sans arbres.
Un long déclin commence vers 1850 : crise agricole, développement industriel qui vide les campagnes au profit des villes. La population baisse régulièrement, le point bas est atteint en 1968, avec 292 habitants.
A partir de 1968, le mouvement s’est inversé , la croissance de l’agglomération parisienne a amené à Fresnoy une population que l’on peut appeler rurbaine, qui habite la campagne et qui travaille à la ville.
Aujourd'hui, les habitants de Fresnoy-la-Rivière, au nombre de 671 se nomment les Fresnoyriviens. La population y est relativement jeune. En effet, les plus de 60 ans ne représentent que 14,2% alors que le taux national est de 21,6%.
Fresnoy-la-Rivière compte sur son territoire, deux monuments historiques, l’église Saint-Denis, l’église Notre-Dame, ainsi que la chapelle Saint-Marcoul de Vattier-Voisin et quatre lavoirs couverts; deux à Fresnoy, un à Vattier-Voisin et un à Pondron.
Eglise Saint-Denis de Fresnoy-la-Rivière :
Elle est classée monument historique par arrêté du 10 janvier 1920.
Elle est presque entièrement issue de la reconstruction gothique flamboyante après la guerre de 100 ans, au cours de la première moitié du XVIe siècle.
Elle est pourtant loin d’être homogène. Le clocher en bâtière, d’une facture assez archaïque par rapport à l’époque, est l’un des rares exemplaires du XVIe siècle à présenter un double étage de beffroi. Il occupe l’angle sud-ouest de la nef. Celle-ci est précédée d’un porche bâti en dur de dimensions généreuses, La nef elle-même est de grande ampleur et particulièrement large, Elle n’est pas voûtée mais recouverte d’une belle charpente en carène renversée qui était lambrissée jusqu à sa dernière restauration. Au sud, un bas-côté, pas non plus voûté accompagne la nef, mais ne commence qu’à l’est du clocher. La nef ouvre à la fois sur la croisée du transept et le croisillon nord qui sont de largeur et hauteur analogues tandis que le bas-côté ouvre sur le croisillon sud qui est moins large. C’est une spécificité de l’église, Mais elle est surtout réputée pour son double transept qui aboutit sur une abside à cinq pans recouverte de deux voûtes séparées. Cet ensemble est d’une architecture recherchée. Les six voûtes du transept reposent au milieu sur deux minces piliers cylindriques. Le long des murs, leurs nervures descendent tout au contraire jusqu’au sol, ce qui est une marque de raffinement. Les réseaux des fenêtres sont soignés. Les voûtes de l’abside sont reçues sur des colonnettes uniques dont les chapiteaux reflètent l’influence de la Renaissance. Il en va de même des réseaux de fenêtres. Deux baies de l’abside conservent des verrières antérieures à 1560, mais l’une n’est que l’assemblage de fragments dont certains sont de grand intérêt. L’autre est un arbre de Jessé.
Le temps ayant fait son œuvre, elle est actuellement en cours de rénovation, sur le clos et le couvert.
Eglise Notre-Dame de Pondron :
Classée au monument historique par arrêté su 30 janvier 1920 : elle est, pour l’essentiel de style gothique primitif et a été édifiée en deux campagnes rapprochées entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, en réutilisant les murs latéraux d’une vieille nef romane du début du XIIe qui a été prolongée vers l’ouest et munie d’un nouveau portail. L’église Notre-Dame fournit notamment un exemple d’un petit chœur carré de deux courtes travées à clocher en bâtière latéral, avec une chapelle à niche dans la base du clocher, un chevet initialement éclairé par une unique fenêtre, des formerets retombant sur des culs-de-lampe sculptés de têtes humaines et une bâtière du clocher disposé perpendiculairement à l’axe de l’édifice. Le clocher central est la règle dans la région et les chevets plats sont le plus souvent ajourés d’un triplet, L’on note également des partis archaïsants, notamment l’emploi de contreforts plats d’allure romane et de baies en plein cintre encore au début du XIIIe siècle. La chapelle au nord du chœur a été ajoutée ou rebâtie au début du XVIe siècle et est du style gothique flamboyant. C’est sans doute peu de temps après que le bas-côté, ajouté après coup, au sud de la nef fut démoli.
Il y a quelques années, des travaux de rénovations ont été effectués.
Blason de Fresnoy-la-Rivière (écartelé) : au 1er azur à tois chouettes d’argent, au 2e d’or àla feuille de frêne de sinople posée en barre, au 3e d’or à la tête de dragon sinople, dentée d’argent mouvant de la partition, au 4e d’argent à six burelles ondées d’azur.
Athboy (en irlandais, Baile Átha Buí, ville du gué jaune), est une petite ville rurale dans le comté de Meath. La ville se trouve sur la Yellow Ford River, dans un secteur boisé, près de la frontière avec le comté de Westmeath. À l'époque médiévale, la localité était une forteresse fortifiée du Pale. Eoin Roe O'Neill l'a pris en 1643, et six ans plus tard Oliver Cromwell a installé son armée sur la Hill of Ward à proximité. Aussi connue sous le nom de Tlachtga, la colline de Ward était le lieu de la fête païenne de Samhain, le précurseur du Halloween des temps modernes. La tour St James, Church of Ireland, est un vestige d'un prieuré de Carmelites du xive siècle. Derrière l'église, se trouvent les vestiges des murs de la ville. L'église possède un intéressant autel médiéval. Athboy a été une circonscription de la Chambre des communes irlandaise de 1613 jusqu'à l'Acte d'Union en 1800. En 1694, les « terres et communs » de la ville et plusieurs autres dénominations de terres furent érigées en manoir et concédées à Thomas Bligh, député d'Athboy, qui avait auparavant acheté près de 12 km² (3000 acres) dans la région d'Athboy. Son fils, John, a été élevé «comte de Darnley» en 1725. Ainsi au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les Blighs (comtes de Darnley) furent les propriétaires de 21 villes sur les 27 que compte la paroisse d'Athboy. Ivo Bligh, 8e comte de Darnley a mis le fief de la ville d'Athboy aux enchères publiques en juin 1909. Les habitants ont alors formé leur branche de la Town Tenants League et avec l'aide de Joseph Coghlan-Briscoe, secrétaire national de la ligue, ont pu acheter leur maison et leur entreprise via un contrat privé. Le 4 mai 2011, Athboy a participé au programme « Dirty Old Towns » de RTÉ, dans lequel la communauté locale s'est mobilisée pour transformer une ancienne porcherie en marché fermier. Athboy est le berceau du Blue Jean Country Queen Festival depuis 1987. Le festival, qui a lieu pendant le week-end June Bank Holiday, dirigé par le directeur du comté de Meath de Macra na Feirme, invite les candidats de partout en Irlande et à l'étranger pour concourir pour le titre de Blue Jean Country Queen. En 2018, Flame of Samhain a été lancé dans le cadre du festival Halloween The Spirits of Meath pour célébrer les liens d'Athboy avec Halloween. L'année suivante, Fáilte Ireland donne naissance au Festival de Púca, afin de créer le festival mondial d’Halloween, faisant de l'île le meilleur endroit pour vivre l'expérience la plus authentique d’Halloween. Le festival a lieu sur la colline de Ward réparti entre Athboy, Trim et Drogheda.
Pour nous rejoindre…
Mail :
Téléphone :
03 44 88 62 31
Facebook :